Une de plus chaque jour (ou presque)
Paru dans « Hombres » de Verlaine, ce sonnet à 4 mains (voir à 4 pattes) est une parodie de l’Idole, de Alfred Mérat, dans laquelle ce dernier vante toutes les parties du corps de la femme…sauf l’anus.
Les deux compères ont réparé l’oubli.
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l’autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s’en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s’accoupla souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos !
Une info, une anecdote, une astuce...de plus que j'ai apprise dans la journée