Depuis 1620, El Colacho se déroule un jeudi de printemps. El Colacho (représentant le diable) saute par dessus des nouveaux nés pour emporter avec lui les démons qui pourraient les posséder.

sautdebebe

L’expression, inventée par Charles Perrault a été utilisée pour la première fois en 1694 dans le conte « Les souhaits ridicules », une sombre histoire de bûcheron et de boudin.

Si vous étiez moins raisonnable.
Je me garderais bien de venir vous conter
La folle et peu galante fable
Que je m’en vais vous débiter.
Une aune de boudin en fournit la matière.
« Une aune de boudin, ma chère !
Quelle pitié ! c’est une horreur ! », .
S’écriait une précieuse,
Qui, toujours tendre et sérieuse,
Ne veut ouïr parler que d’affaires de coeur.
Mais vous qui mieux qu’âme qui vive
Savez charmer en racontant,
Et dont l’expression est toujours si naïve,
Que l’on croit voir ce qu’on entend;
Qui savez que c’est la manière
Dont quelque chose est inventé,
Qui beaucoup plus que la matière
De tout récit fait la beauté.
Vous aimerez ma fable et sa moralité;
J’en ai, j’ose le dire, une assurance entière.
Il était une fois un pauvre bûcheron
Qui las de sa pénible vie,
Avait, disait-il, grande envie
De s’aller reposer aux bords de l’Achéron;
Représentant, dans sa douleur profonde,
Que depuis qu’il était au monde,
Le Ciel cruel n’avait jamais
Voulu remplir un seul de ses souhaits.
Un jour que, dans le bois, il se mit à se plaindre,
A lui, la foudre en main, Jupiter s’apparut.
On aurait peine à bien dépeindre
La peur que le bonhomme en eut :
« Je ne veux rien, dit-il, en se jetant par terre,
Point de souhaits, point de Tonnerre,
Seigneur, demeurons but à but.
– Cesse d’avoir aucune crainte :
Je viens, dit Jupiter, touché de ta complainte,
Te faire voir le tort que tu me fais.
Ecoute donc : je te promets,
Moi qui du monde entier suis le souverain maître,
D’exaucer pleinement les trois premiers souhaits
Que tu voudras former sur quoi que ce puisse être.
Vois ce qui peut te rendre heureux.
Vois ce qui peut te satisfaire;
Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux,
Songes-y bien avant que de les faire. »
A ces mots Jupiter dans les cieux remonta,
Et le gai bûcheron, embrassant sa falourde,
Pour retourner chez lui sur son dos la jeta.
Cette charge jamais ne lui parut moins lourde.
« Il ne faut pas, disait-il en trottant,
Dans tout ceci, rien faire à la légère;
Il faut, le cas est important,
En prendre avis de notre ménagère.
Çà dit-il, en entrant sous son toit de fougère,
Faisons, Fanchon, grand feu, grand chère,
Nous sommes riches à jamais,
Et nous n’avons qu’à faire des souhaits. »
Là-dessus tout au long le fait il lui raconte.
A ce récit, l’épouse vive et prompte
Forma dans son esprit mille vastes projets;
Mais considérant l’importance
De s’y conduire avec prudence :
« Blaise, mon cher ami, dit-elle à son époux,
Ne gâtons rien par notre impatience;
Examinons bien entre nous
Ce qu’il faut faire en pareille occurrence;
Remettons à demain notre premier souhait
Et consultons notre chevet.
– Je l’entends bien ainsi, dit le bonhomme Blaise.
Mais va tirer du vin derrière ces fagots. »
A son retour il but, et goûtant à son aise
Près d’un grand feu la douceur du repos,
Il dit, en s’appuyant sur le dos de sa chaise :
« Pendant que nous avons une si bonne braise,
Qu’une aune de boudin viendrait bien à propos ! »
A peine acheva-t-il de prononcer ces mots,
Que sa femme aperçut, grandement étonnée,
Un boudin fort long, qui partant
D’un des coins de la cheminée,
S’approchait d’elle en serpentant.
Elle fit un cri dans l’instant;
Mais jugeant que cette aventure
Avait pour cause le souhait
Que par bêtise toute pure
Son homme imprudent avait fait,
Il n’est point de pouille et d’injure
Que de dépit et de courroux
Elle ne dit au pauvre époux.
« Quand on peut, disait-elle, obtenir un empire,
De l’or, des perles, des rubis,
Des diamants, de beaux habits,
Est-ce alors du boudin qu’il faut que l’on désire ?
– Hé bien, j’ai tort, dit-il, j’ai mal placé mon choix,
J’ai commis une faute énorme,
Je ferai mieux une autre fois.
– Bon, bon, dit-elle, attendez-moi sous l’orme,
Pour faire un tel souhait, il faut être bien boeuf ! »
L’époux plus d’une fois, emporté de colère,
Pensa faire tout bas le souhait d’être veuf,
Et peut-être, entre nous, ne pouvait-il mieux faire :
« Les hommes, disait-il, pour souffrir sont bien nés !
Peste soit du boudin et du boudin encore;
Plût à Dieu, maudite pécore,
Qu’il te pendît au bout du nez ! »
La prière aussitôt du Ciel fut écoutée,
Et dès que le mari la parole lâcha,
Au nez de l’épouse irritée
L’aune de boudin s’attacha.
Ce prodige imprévu grandement le fâcha.
Fanchon était jolie, elle avait bonne grâce,
Et pour dire sans fard la vérité du fait,
Cet ornement en cette place
Ne faisait pas un bon effet;
Si ce n’est qu’en pendant sur le bas du visage,
Il l’empêchait de parler aisément.
Pour un époux merveilleux avantage,
Et si grand qu’il pensa dans cet heureux moment
Ne souhaiter rien davantage.
« Je pourrais bien, disait-il à part soi,
Après un malheur si funeste,
Avec le souhait qui me reste,
Tout d’un plein saut me faire roi.
Rien n’égale, il est vrai, la grandeur souveraine;
Mais encore faut-il songer
Comment serait faite la reine,
Et dans quelle douleur ce serait la plonger
De l’aller placer sur un trône
Avec un nez plus long qu’une aune.
Il faut l’écouter sur cela,
Et qu’elle-même elle soit la maîtresse
De devenir une grande Princesse
En conservant l’horrible nez qu’elle a,
Ou de demeurer Bûcheronne
Avec un nez comme une autre personne,
Et tel qu’elle l’avait avant ce malheur-là. »
La chose bien examinée,
Quoiqu’elle sût d’un sceptre et la force et l’effet,
Et que, quand on est couronnée,
On a toujours le nez bien fait;
Comme au désir de plaire il n’est rien qui ne cède,
Elle aima mieux garder son bavolet
Que d’être reine et d’être laide.
Ainsi le bûcheron ne changea point d’état,
Ne devint point grand potentat,
D’écus ne remplit point sa bourse :
Trop heureux d’employer le souhait qui restait,
Faible bonheur, pauvre ressource,
A remettre sa femme en l’état qu’elle était.
Bien est donc vrai qu’aux hommes misérables,
Aveugles, imprudents, inquiets, variables,
Pas n’appartient de faire des souhaits,
Et que peu d’entre eux sont capables
De bien user des dons que le Ciel leur a faits.

Cet acronyme pour Heuristically programmed ALgorithmic computer serait en fait une référence à IBM, avec juste un décalage d’une lettre.

Toutefois Kubrik et Clarke (l’écrivain-scénariste) ont toujours affirmé qu’il s’agissait d’un hasard.

Depuis le iMac, les produits phares d’Apple commence tous par le i de internet.

Pod signifie « vaisseau auxiliaire ». C’est une référence à une réplique du film 2001 l’Odyssée de l’Espace : « Open the pod bay door Hal (« Ouvre la porte du vaisseau, Hal ! »).
C’est en effet l’image d’un petit vaisseau se ravitaillant à un vaisseau-mère qui inspira le publicitaire chargé de baptiser ce nouveau produit.

route 66

Reliant Chicago dans l’Illinois (Nord Est) à Santa Monica en Californie (Ouest), la Road 66 fut la première route entièrement bitumée traversant les Etats-Unis.

Terminée en 1927 et déclassée en 1984, la route 66 était la route de l' »aventure ». Celles des fermiers cherchant du travail en Californie pendant la Grande Dépression (années 30) et des vacanciers des années 50. Jalonnée de centaines de motels, de cafés, d’attractions touristiques, elle perd son rôle de « Mother Road » dans les années 60 avec la construction des premières autoroutes.

En mandarin, Jinbu signifie « progrès ».
C’est aussi une curieuse croyance qui veut que « nous sommes ce que nous mangeons ».

C’est ainsi que de nombreux Chinois pensent que la viande de Tigre rend fort, que la cervelle de singe rend intelligent ou que la viande de tortue assure une longue vie.

Du coup, moi, j’arrête le bulot et le thon.

C’était en Uruguay en 1930.
Sur un score de 4 à 1 (avec un premier but de Lucien Laurent) la France remporta ainsi le premier match de Coupe du Monde de l’Histoire.

Allez on y croit.

trait anglaisAppelée aussi Carte à Gratter ( Scratchboard), cette technique de dessin proche de la gravure consiste à faire apparaître un dessin blanc en grattant une carte noire. Beaucoup utilisée par les illustrateurs anglo-saxons (qui la préféraient à la photo en raison d’une grande richesse de nuances), cette technique a pris le nom de trait anglais.

Jacques Tardi a dessiné le Démon des Glaces (Adèle Blanc Sec) avec cette technique.

Avec une fortune personnelle estimée à 200 milliards de dollars  d’aujourd’hui, il s’agit du magnat du pétrole John Rockfeller (1839-1937), fondateur de la Standard Oil (S.O futur Esso). Alors qu’aujourd’hui la plupart des fortunes sont virtuelles (en fonction de la valorisation boursière), l’industriel, descendant de huguenots français (les Roquefeuille !) fut obligé de vendre ses actions en 1912 en raison des lois antitrust. Il avait donc réellement 200 milliards  en poche.

En comparaison, la fortune de Bill Gates tourne  autour de 60 milliards de dollars.

Le nom Dynamo (Dynamo Kiev, FC Dynamo Moscou, Dinamo Bucarest) vient de  la société multisports créée en 1923 par le futur KGB. Dynamo était une référence à la puissance et au mouvement d’un générateur électrique (Dynamo). Pendant l’ère communiste tous les clubs appelés Dynamo étaient liés au KGB.

CSKA (CSKA Moscou au Basket ) signifie « club central sportif de l’armée ».

Les Lokomotiv ( Lokomotiv Moscou, Lokomotiv Sofia) étaient des clubs appartenant aux syndicats des chemins de fer et du métro.

Les Zenit ( Zenit Saint Petersbourg) étaient liés aux travailleurs de l’industrie de l’armement.

Les Spartak (Spartak de Moscou) appartenaient à des syndicats de travailleurs d’horizons plus variés.

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